Chapitre IV

Chapitre IV
Un Passage de Répit à La Taverne de la Farce aux Trolls

La journée été plutôt belle et souriante, les oiseaux chantonnaient, les lapins gambadaient et Dame nature fleurissait de toute sa beauté. Il faisait si beau ce jour ci qu’on aurait pu ce laisser tomber dans les bras de cette dernière et ce laisser enlacer pour sentir le bonheur et la chaleur de cette Paix dominatrice lors de cette journée.

On pouvait ce promener toute au long de la lisière de la forêt des Murmures sans devoir ce soucier de quoi que ce soit. La beauté qui nous entourait, nous faisait oublier tous nos soucis.
En chemin nous avions eu la chance inoubliable de rencontrer une Taverne qui miraculeusement faisait parfaitement harmonie avec le décor qui nous entourait, seule Don Kan et moi faisions office d’intrus dans ce magnifique tableau, dont les artistes ne pouvaient êtres autres que nos Divinités Guildwarienne.

A la contemplation de ce magnifique objet d’art, Don Kan, ainsi que ma personne, ne pouvions résister à cette vue des plus hypnotique.
Nous étions comme en transe, et pas après pas nous, nous dirigions vers cette taverne, qui nous demandait de venir la visiter.

Arrivé, devant ce bâtiment constitué entièrement de bois d’Hydraya, nous ne pouvions pas nous empêcher d’examiner ce dernier, qui à nos yeux ressemblait à un véritable Temple.
Le bois était si brillant et si lisse, qu’on aurait pu penser que le temps ainsi que la nature ne lui laissèrent gère de trace après leurs passages.

Le premier pas posé sur la première marche de monté vers la porte de ce bâtiment, faisait retentir un grincement des plus irritant à nos oreilles, ce dernier nous laissait songer de l’âge que pouvait à présent avoir ces quatre murs.

Don Kan et moi, nous nous regardions en hochant en même temps la tête sans pour autant dire un seul mot, nous savions tous deux, que nous pensions à la même chose. Aller au plus vite examiner l’intérieur de ce magnifique Temple.

Enfin nous, nous dressions devant cette majestueuse porte d’entrée, on pouvait apercevoir un écriteau, qui disait « Bienvenue à la Taverne de la Farce aux Trolls, ce qui à notre gout était un nom des plus étranges et des plus mystérieux. Qu’elle genre de personnes ou créatures pouvaient bien côtoyer ce genre de lieu de rencontre. Bien entendu nous n’allions pas garder notre découverte pour nous. C’est à ce moment là que Don Kan sifflotait un chant mystérieux, et soudain ; de nulle part surgit un petit Basilic. En voyant ce que ce malheur invoqua comme créature ; je le regardais terrifié en lui disant :

- Don Kan cette Taverne vous a-t-elle fait perdre toutes bonnes raisons, c’est un Basilic, fermez les yeux ou vous vous transformerez en statues de pierre.

Don Kan restait pourtant tout calme, on ne pouvait distinguer aucune peur émanant de sa personne. Il me regardait avec un regard rassurant, en me disant :

- Renard Du Lac, n’ayez nulle peur, il s’agit d’un jeune Basilic, ces pouvoirs magiques ne sont pas entièrement décuplés, il ne peut donc gère nous être dangereux et de loin encore nous transformer en statues de pierre.

Il m’expliqua par la suite, qu’à ce stade de maturation, les Basilics sont presque sans défense. Il mentionna ensuite que c’est le moment idéal pour en apprivoiser un et de sceller ces pouvoirs magiques afin qu’il ne représente plus aucun danger pour son maître. Après ces explications, je me sentais soulagé et comme je pouvais m’en douter ce Basilic ferait office de pigeon messager. Ayant reprit mon souffle et d’un air des plus ignorant, je m’adressais à ce chère Don Kan qui est toujours porteur de surprise.

- Pardon, excusez de mon ignorance Don Kan, si j’ai bien compris la situation, vous venez d’invoquer cette créature pour faire office de Pigeon messager.

Le regard de Don Kan ce tourna vers ma direction. D’un ton légèrement colérique ce dernier me répondit.

- Créature, vous dites créature, sachez très chère ami que cette chose que vous appelez créature, est devenu mon animal de compagnie et que cette dernière possède un nom, et oui « Regard de Pierre » fera bel et bien office de Pigeon messager cela ne sera pas la premier fois et ni la dernier. Je vois que vous comprenez vite.

Le sourire aux lèvres, je ne pu m’empêcher de pouffer de rire.
- Allons, allons très chère ami, ne vous mettez pas dans ces états là. Je ne savais pas que vous étiez une personne capable de s’emballer pour si peu. Je vous pris en toute forme d’accepter mes excuses. Je vous propose d’aller attendre nos compagnons à l’intérieur de cette taverne avec une ou plusieurs bonnes chopes à la main et d’oublier ce léger mal entendu, quand dites vous ?

- Et bien, j’en dis que je serais fort heureux de pouvoir enfin à nouveau avoir une bonne chope entre les mains.

- Et bien ceci dit, l’affaire est close. Juste un petit souci, au sujet de « Regard de Pierre ». Si ce dernier est porteur de notre message pour la Pestilence, je sais pas si vous en êtes contient, mais vu comme j’ai réagis en le voyant arriver, vous pouvez vous imaginer comment la Pestilence réagira à son tour.

Don Kan éclata de rire, tout en riant ce dernier me répondit.

- Vous n’avez pas à vous en soucier. La Pestilence a déjà eu l’honneur de faire connaissance avec « Regard de Pierre » on pourrait dire que ce sont des vieux amis.

- J’en suis heureux pour lui, allé hâtons nous, afin d’avoir au plus vite une bonne chope entre les mains.

Après notre petite discussion, Don Kan aussi rapide que l’éclaire saisit d’une main la poignée de la Porte du Paradis, et ouvris cette dernière. L’ouverture de cette porte nous semblait durer une éternité. Une fois cette dernière ouverte, une douce lumière de chaleur nous éblouissait les yeux et caressait notre visage, comme si nous passions la porte qui nous amènerait aux côtés de nos divinités Guildwarienne. Subitement la lumière ce dissipa et nous nous rendions vite compte que tous les regards ce pointaient sur nous. On aurait pu penser, à ce moment là, que nous étions des célébrités et que nous nous trouvions sur scène près à donner notre spectacle.