Chapitre III
RenaissancePar une nuit brumeuse, La Pestilence se vit en rêve adosser contre une paroi rocheuse, encerclé de toute part par de sombres guerriers envoyés par le dieu déchu Abaddon. Tandis qu’il se préparait rageusement à livrer sa dernière bataille, une musique lancinante se fit entendre. Il aperçut alors les étoiles du ciel se détacher peu à peu du ciel et se transformer en un nuage de papillons. Le bruit terrifiant de leurs ailes recouvrit les grognements de stupeur des êtes maléfiques. Ils fondirent alors sur les ennemis de la guilde, déchirant les armures des assaillants stupéfaits dans une danse écarlate.
Quand le maître rouvrit les yeux il regarda son poing serré et songea que ce qui ne tue pas rend plus fort. Il s’écria : « Capes au vent et dans un désordre qui ne sera qu’apparent, les papillons apprendront à offrir à leurs ennemis une danse qui sera leur dernier spectacle ! ».
C’est sur cette réflexion et aidé de ses valeureux officiers que notre guilde se renforça peu à peu de membres supplémentaires parmi lesquels le derviche Sakiro à la faux vermeille qui n’est autre que le frère du défunt Chevalier Wellan. Se rallèrent ensuite le frère Bergus au secours puissant et toujours accompagné par la mystérieuse rôdeuse Dame Chazalis. Vinrent également les puissant élémentalistes Arkh Silverfrost et Don Kan, tout deux grand amateurs de bière, de bons mots et de poulardes cuites à la boule de feu. Les redoutables frères Sraw Etrom et Renard du Lac, aventuriers chevronnés, accompagnés du courageux Lechetou, Ragnarok Dante à la sombre armure, et enfin du jeune mais néanmoins valeureux élémentaliste Lucifer II. Nous n’oublierons pas non plus Dje Dje, le moine à la lumière divine protégeant ses alliés grâce à la faveur que lui confère les Dieux. D’autres membres viendront encore rejoindre notre guilde.
Pendant ce temps, le pernicieux Nighfall du dieu Abaddon s’étendait sur Elona. Les courageux lanciers du soleil firent donc appel à l’alliance afin de contrer des attaques toujours plus puissantes et pernicieuses.
Malgré tout, l’esprit de camaraderie, la solidarité et la soif de quêtes impossibles s’exprimaient chaque soir joyeusement à la taverne de l’abbaye. Mais au milieu des rires et des quolibets chacun présentait que le moment de la revanche de notre guilde approchait. Les papillons devraient bientôt entrer en lice pour effectuer leur première danse. (...)
Par Don Kan